Nous avons atterri à Bangkok sous un soleil de plomb et une humidité palpable. Les 3 mois en Inde sont juste derrière nous et la perspective d’un retour à a “civilisation” imminent nous fait un bien fou. Le séjour en Inde a été intense, riche, épuisant. Alors, à nous les veggie pad thai, bubble teas et mango sticky rice !
La transition est rude : Bangkok paraît si propre (certains vont rire à la lecture de ces lignes, mais vous ne comprenez pas, après Chennai et l’Inde en général…) et les thaï s’habillent comme elles.ils le souhaitent, les personnes transgenres se baladent librement sans jugement et les hommes ne regardent quasiment pas les femmes dans l’espace public. Une bouffée d’oxygène au cœur de la jungle urbaine polluée et ses embouteillages de scooters et taxis rose, jaune et vert.
Nous avons décidé de rester à BKK, car Medhi a déniché un club d’arts martiaux et boxe où il va s’entraîner quelques semaines. Dans cet article, je vous parle de notre vie de “locaux” dans la capitale Thaïlandaise et de mes restaurants coups de cœur.
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Bangkok Fight Lab (BFL)

Bangkok Fight Lab logo
Medhi a choisi ce centre après quelques recherches approfondies, car il souhaitait s’entraîner dans un environnement sain, où les cours sont de bon niveau mais sans pression, où les athlètes ne sont pas en compétition permanente et ne passent pas leur temps à s’observer, où l’atmosphère est propice à la pratique sportive et à la progression individuelle.
Le Fight Lab propose des cours de Muay Thai, BJJ (Brezilian Jiu-Jitsu), MMA, boxe, No-Gi (grappling) et judo du débutant au confirmé. Medhi a d’ailleurs découvert le BJJ dans cette salle et a adoré, même si la chaleur est écrasante et qu’il a perdu des litres et des litres d’eau dans son Gi (kimono) ! Il a réussi à me motiver à m’y essayer et je ne suis pas peu fière d’avoir réussi à le renverser sur le sol en une prise ! (Bon, ok, il se peut qu’il m’ait un peu laissée faire :D)
Le fondateur du club, Morgan, est un américain ceinture noire de BJJ, pédagogue et à l’écoute. Les autres professeurs, qualifiés et expérimentés, s’adaptent au niveau de tous les élèves.
Le club se situe à la station de métro aérien (BTS) On-Nut :
Adresse : 137 Sukhumvit Soi 50, Phrakanong Sub-district, Khlong Toei, Bangkok, Thailand 10110
Téléphone : +66 (0) 2013 1087
Nourish café à On Nut

Nourish Café logo
Je profite de mon blog pour faire un petit coup de pub pour Tammi, la manager du Nourish, et son équipe. Son café est une pépite vegan dans un Bangkok saturé de restaurants de viande grillée et de fruits-de-mer en brochette. Il se trouve juste au-dessus du Bangkok Fight Lab, et pour cause, Tammi et Morgan sont amis !
Son objectif est d’attirer une clientèle d’habitué.es du club (ou de passage), désireuse de nourrir efficacement et sainement son corps dans le cadre d’une pratique sportive intense, sans faire de compromis gustatif, au contraire ! Les plats sont riches en saveurs, nutriments et vitamines. Shakes protéinés, électrolytes frais, assiettes riches et colorées, tout y est !

Nourish Café, photos perso
Bon à savoir ! Les membres du BFL bénéficient de -20% sur le menu du Nourish café, ce qui n’est pas négligeable car les prix sont quand même assez élevés. Mais si c’est plus cher que la street food locale, vous en aurez pour votre argent en quantité et en qualité !
Adresse : Bangkok Fight Lab, 137 Sukhumvit Soi 50, Phrakanong District, Klong Toei, Bangkok, 10110
Téléphone & contact : +66 (0) 99 783 4530 bangkoknourish@gmail.com
Vous y trouverez aussi un petit magasin 0 déchet et de produits naturels maison (savon, déodorant, huiles de massage, scrubs) ! J’ai beaucoup aimé y travailler (quand la chaleur ne m’étouffait pas trop !) en sirotant un cinnamon iced latte.
Mes premiers pas dans l’activisme vegan
Ma rencontre avec Tammi m’a aussi permis de participer à un truth cube organisé par Anonymous for the voiceless au Noise Market, une petite foire “Less Waste” (moins de déchets) en plein air sur les berges de la Chao Phraya. Il s’agit de se tenir debout, par multiples de 4 pour former un cube humain. Chaque personne ayant un écran entre les mains qui diffuse des images, textes ou photographies relatives à l’exploitation animale et environnementale. Il s’agit d’apporter ce contenu “invisible” dans l’espace public et laisser les gens décider s’ils veulent engager la conversation avec les intervenant.es circulant hors du cube. J’aime beaucoup cette démarche. L’information est à portée de main pour qui a la curiosité intellectuelle de la saisir.
C’était une expérience passionnante. Elle m’a confortée dans mon souhait d’exploiter ma fibre militante dans le futur et me consacrer plus intensément aux nombreuses causes qui me sont chères (animale, environnementale, sociale). Avis aux intéressé.es, de retour à Paris, count me in !
Voilà à quoi cela peut ressembler :

Cube of truth, Paris. Source internet
Voir les réactions des gens face aux images qui défilaient sur nos écrans était fascinant et parfois troublant. Je me revoyais dans ma petite chambre d’hotel à Riga, regarder Earthlings sur Youtube, sans imaginer que cela allait changer le cours de ma vie. La plupart des passants n’avaient vraisemblablement jamais vu ce qui se passe dans les abattoirs, fermes à œufs, cuir ou fourrure. Les discussions initiées par les locaux étaient intéressantes, et j’espère que cette petite action aura permis à ces personnes de se rendre compte de l’infâme réalité de ces industries et éventuellement de remettre en cause leur consommation personnelle de produits d’origine animale. On peut rêver 🙂
Où manger vegan à Bangkok ?
Malgré la culture bouddhiste dominante en Thaïlande, seulement 3,3% de la population est végétarienne ou vegan. Du coup, pour trouver de la street-food VG ou des restaurants qui n’utilisent pas de sauce à l’huître, au poisson ou d’œufs dans leurs plats, un peu de vigilance s’impose ! Mais globalement, vous ne mourrez pas de faim, car les options existent bel et bien, en nombre, et sont très satisfaisantes.
Mes adresses testées, en plus du Nourish Café :
1- MBK center : les food-courts des centres commerciaux ont pour avantage d’être abordables et de proposer plusieurs options vegan/végétariennes. Je citerai mes préférées au 6ème étage : Good Taste Vegetalian en B.04 et ses curries du tonnerre (80 bahts avec le riz, soit 2,50€), et l’autre s’appelle Vegetarian Food en C.08 (55 bahts le riz complet + 3 accompagnements légumes/tofu). On-Nut foodcourt a aussi quelques options sympa, toujours dans le même format et prix.
2- Veganerie qui fait des gâteaux à tomber par-terre. Fourchette de prix élevée, nourriture occidentale. Leurs burgers n’ont rien à envier aux “classiques” avec viande. BIM !
3- So Vegan (stations On-Nut & Sukumvit) et Ton Phon vegetarian restaurant : à On-Nut, deux petites cantines vegan simples et efficaces (60 bahts). Amateurs de légumes sauté, protéines de soja texturé et tofu sous toutes ses formes, welcome ! Le premier se trouve ici et l’autre là
4- Mensho Tokyo et son ramen vegan à tomber par-terre (350 bahts). La soupe est épaisse, savoureuse à souhait, garnie d’algues frites, d’edamame croquant, de quelques branches de morning glory sautées (sortes d’épinards asiatiques) et autres délices. Après avoir goûté le meilleur ramen vegan du japon à Tokyo (bon, ok j’en ai goûté qu’un seul, mais je suis sûre que c’était le meilleur !), j’ai été séduite par celui-ci, très différent et une vraie réussite pour les gourmets. Le restaurant est spécialiste du ramen et propose plusieurs recettes avec de la viande. Il y en a pour tous les goûts.
Retrouvez toutes les bonnes adresses de resto sur la map en ligne !
Merci pour votre lecture et vos commentaires ! A très vite 🙂
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